Batibouw

Réflexions humoristiques d'une sexa.

Billet

Vu mes projets constructifs qui vont bon train, je ne pouvais manquer le calme des journées professionnelles pour faire quelques repérages en vue des aménagements intérieurs à venir. Si auparavant je galopais gaillardement tout une journée telle une princesse de palais en palais, mon rythme s’est drastiquement calmé.

Jadis, les différents fabricants gâtaient les architectes de divers cadeaux allant du futile au carrément intéressant qu’il fallait glaner dans une promenade infernale et kilométrique.

J’ai donc, outre multiples gadgets ciblés architecte, reçu chaussures de chantier, polars et casque et pour le plus marrant un jeu de six boules de pétanque en métal (à brinquebaler péniblement), une année, j’aurais pu repartir avec un jambon! ^^.

Bref, la crise aidant ou le manque d’intérêt que les sociétés portent à un architecte de mon âge, plus rien.

Ca m’arrange, je ne tiens plus que 2 ou 3 heures de déambulation et vais à l’essentiel de mon intérêt du moment.

Je vais donc vous donner les grandes tendances actuelles question carrelage. Les carreaux de céramique de grande taille (genre 1m par 1m) ont toujours la cote mais outre une constante progression des carrelages en ciment à dessins géométriques et colorés (oui je parle bien de tous ces carrelages abhorrés, arrachés ou recouverts dans la plupart des rénovations), énorme percée des carrelages imitant un plancher en bois.

Oui, on pourrait penser que c’est horrible, et bien non!

C’est parfaitement bluffant, variété des dessins, léger relief, on a chaud aux pieds rien qu’en le regardant.

Côté cuisine, je note un retour massif du blanc avec son contraire, le noir.

J’ai été très étonnée d’une uniformité dans les décors des stands : les nuances de blanc-gris-beige-brun-noir ont la cote. A part les carreaux ciments à l’ancienne et un peu de violet, guère de couleurs. Pour le reste, on doit continuer à être richissime pour s’offrir une salle de bain au goût du jour, rien que le prix des robinets donne le vertige.

Enfin, la Wallonie n’a plus de sous, oubliez les primes!

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