La grève.

Réflexions humoristiques d'une sexa.

Billet

greve.pngC’est un Zaki social paraît-il. Ça veut dire que quand tu as décidé d’en avoir ras-le-bol du patronat ou du gouvernement qui ne t’écoutent pas, tu arrêtes de travailler pour les faire chier via le peuple. Surtout le peuple, car le patronat et le gouvernement que tu conspues, ont leurs chauffeurs et autres employés dévoués pour garder leurs enfants, par exemple. La grève t’a fait obtenir des tas de Zakis à une époque où la discussion avec les travailleurs n’était même pas envisageable. Et ça, c’est bien.

La grève. Je ne l’ai jamais faite, juste subie. J’ai de la chance, mon patron, c’est moi. Je suis donc souvent d’accord avec moi-même. Au pire mon premier moi dit : "va travailler" et le second répond : "hé, mais c’est Roland Garros!". On finit toujours par s’entendre, dingue! Faut dire que mon patron et moi, on n’a pas le choix, si on ne travaille pas, on ne gagne rien ou en tout cas, si on est vraiment à l’article de la mort au point de ne plus assumer, on doit rattraper ce qu’on n’a pas pu faire.

C’est ça pour moi, un jour de récup’ ...

Plus fort, ni mon patron, ni moi, n’avons droit au chômage, aux congés payés ni au treizième mois. Ne parlons pas de la pension ridicule. En plus, évidemment, la plupart de mes clients qui travaillent me contactent quand ils ne travaillent pas, donc le soir et le weekend. Tous les indépendants que je connais travaillent sans relâche, sans sécurité et surtout sans moufter.

Alors, chers grévistes, pour vous faire entendre, trouvez mieux.

Question : Comment fait la Flandre pour être prospère ?

Réponse : Euh, ils travaillent?

La discussion continue ailleurs

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