Les bêtes et ceux qui les aiment.

Réflexions humoristiques d'une sexa.

Billet

J’aime les animaux, ne zappez pas, lisez ... A 10 ans je voulais être vétérinaire, à partir de 14 ans, liberté aidant, j’ai introduit à la maison plus ou moins licitement, souris blanches, hamsters, gerboise, poissons (exotiques ou non), perruches, bengalis, poussins et un chien de la SPA que je me suis « offert » pour mes 18 ans. Ben oui, un animal n’a guère le choix de sa vie (R.I.P. mon Patty que je n’ai pas pu appeler Pirate, puisqu’ accueilli illégalement, concession faite à ma mère qui ne trouvait pas ce nom convenable).

Depuis 30 ans nous avons toujours eu un chien et un chat. Nous avons même offert un poney à notre fille, construit un box et passé du temps à le mettre au pré (very far away) ou carrément dans notre pelouse quand elle le laissait un peu trop enfermé.

Donc on va dire que j’aime bien les animaux.

J’ai beaucoup d’amis Facebook qui aiment les animaux. Je partage des avis de disparition quand ils sont datés et récents. Je vous le dis, je suis empathique avec la gent animale.

Parfois, je me surprends même à succomber à la vision d’une vidéo d’animal à laquelle on ne peut résister mais je ne partage pas: plutôt crever! Je supporte mes amis qui s’extasient abondamment sur la dernière facétie ou photo de leur animal de compagnie ou se scandalisent sur la dernière torture immonde de nos amies les bêtes. Je comprends, je compatis, je vous le jure, et plus fort, je ne vous en veux pas.

Mais comment dire...

Sans étude scientifique étayée, je constate comme une corrélation entre la capacité de s’offusquer sur la souffrance des animaux et l’absence totale d’empathie envers celle des êtres humains. Enfin, des êtres humains non blancs, non européens, migrants, réfugiés, terroristes potentiels... Les autres, ça va, même les SDF (belges) deviennent des personnes dont il faut s’occuper du coup, les veinards (ne vous réjouissez pas les mecs ou femmes, ça ne durera pas, vous servez de prétexte).

Pour être plus claire, je me demande comment un jour s’esbaudir d’une frimousse animale sympathique, se lamenter sur le vol d’un clébard, et dans le même temps, cracher sur l’accueil d’un être humain qui peut en plus, être lui aussi, innocent aux beaux grands yeux?

Comment publier et s’attendrir abondamment sur l’image d’un animal torturé et jamais sur celle d’un humain dans le même cas? Contacts Facebook qui vous sentez concernés, je n’ai pas envie de vous bloquer car j’ai envie de vous écouter et tâcher de vous comprendre. Je ne suis pas meilleure que vous, j’ai peur de l’islamisme radical aussi, mais pourriez-vous faire moins d’amalgame, des posts inutiles et éviter des agressivités malvenues?

Brigitte, ni bobo ni bisounours.

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