Saison 4.2 : 2021

Réflexions humoristiques d'une sexa.

Billet

2021.png, janv. 2021

Enfants, l’an 2000 nous faisait fantasmer, ce serait le début du millénaire de tous les possibles, si on échappait au Big Brother on aurait la vie belle aidés de robots de tout ordre, on aurait son véhicule volant personnalisé, tout le monde aurait à manger et, c’est sûr, si on évitait une guerre nucléaire (on en parlait quand même beaucoup), on vivrait en paix. Bobonne aurait dépassé la quarantaine, un âge de vieux pour l’époque mais lointain, si lointain.

La dernière décennie de ce siècle globalement mondialement pourri ne fut pas très chouette pour son entourage et elle espérait que celui qui accueillerait son âge mûr bientôt irrémédiablement blet la verrait entourée de bonheur dans une espèce d’Éden (pas le footballeur bien entendu, il est trop jeune !)…

Las !

Le millénaire a commencé en fanfare par un attentat spectaculaire et excessivement meurtrier qui n’était que le préliminaire d’une récurrence atroce dans les pays occidentaux. C’est pourtant en Afrique qu’il y a beaucoup plus de victimes du terrorisme, souvent dans l’indifférence.

Que d’innocents morts au nom d’un être imaginaire !

Que de guerres où le viol et les mutilations deviennent une arme !

Du côté des petits blancs, on a semblé découvrir que certains (mais beaucoup quand même) hommes harcèlent les femmes, waouw, le scoop ! On croyait que c’était une légende urbaine, sérieux ? Et pas que les femmes, les enfants, en masse, victimes silencieuses jusqu’à ce qu’on leur dise qu’ils n’étaient pas en tort.

Dieu aime tous ses enfants…

Faut y croire, hein ?

Les africains bravent tous les dangers pour atteindre l’Eldorado qui n’a pas du tout envie de partager, même chrétiennement, le moindre quignon de pain, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde !

Comment se sentir heureux quand les meilleures nouvelles des médias sont sportives ? Les mauvaises aussi d’ailleurs, le racisme y monte en flèche au point de s’épandre comme un cancer.

Une maladie bien alimentée par les zérosociaux, trop facile de persifler, le cul dans son fauteuil, sachant tout, oubliant orthographe et bienveillance* ! Pourtant, t’es toujours le con (ou la bite pourquoi pas?) d’un autre, le sais-tu ? On a définitivement compris qu’on ne peut rire que de soi-même si on veut être politiquement correct, Bobonne peut donc rire des femmes, des gros et des vieux !

Puis il y a la planète. Non sérieux, t’as attendu Greta pour te rendre compte qu’il y avait un gros souci ?

Désolée, mais dans les années septante, on en parlait déjà en Wallonie en tout cas. Le nucléaire, nenni valèt !

Le commerce en ligne. Évidemment que c’est super ! Pour aller acheter un truc, Bobonne doit prendre sa vieille voiture (10 ans, en pleine forme), diesel en plus, quelle mauvaise idée, paraît-il ! Le carburant est hors de prix, et rester en ville quelques heures te coûte 15€. Mais, gare-toi en périphérie et prends les transports en communs, ou un véliiip, ou une trottinette ! Ben oui, et elle fait comment avec sa sacoche et ses achats pour remonter à Boncelles ? Un bon vieux cabas avec le fichu en plastique qui va avec ? Alors qu’en deux clics et en 24 heures, on se fait livrer ce qu’on veut, parfois par un sémillant jeune homme, bizarre, jamais de femme. Il y a des alternatives entre la Gonzesse sans sein et le Chinois exploité et maintenant vérolé, renseignez-vous !

Le circuit court et le commerce de proximité.

Donc on a mis cinquante ans avant de se rendre compte qu’il faut revivre comme dans les années soixante.

Ci-avant, c’est ce que Bobonne a écrit il y un an mais jamais publié, va savoir, une intuition bobonnesque qu’il y aurait pire ?

2021

Dans toutes les avanies susmentionnées, jamais on aurait pensé devoir se « confiner »! Confis comme les légumes de ma grand-mère qui a connu deux guerres ? Oui, en bocal, euh, bulle. Nous voilà réduits en carottes et oignons à cohabiter dans la saumure (faites-vous l’image)! Le cuisinier (Big Brother ?) décide de tout et on est manipulés, coupés, hachés, noyés.

Sauf qu’une bonne cuisinière connaît et protège ses produits afin qu’aucune bactérie ne les affecte l’un l’autre.

Ça c’est de la métaphore !

C’est ici qu’il faut comprendre « masquez-vous ».

Il y a quand même des trucs chouettes.

On fait des piétonniers dans les villes, désertes et sous couvre-feu (ah, ni mes parents ni mes grand-parents n’auraient cru ça possible à nouveau !), dans certaines on va devoir rouler à la vitesse d’une calèche.

On (ré)- apprend à coudre et cuisiner, à réchauffer les plats de traiteur ou de restaurateurs suicidaires !

Limite que l’abonnement fitness tu vas vraiment le suivre avec l’application Zoom.

Évidemment !

Un jour, je l’espère, les ados et les djeunes des twenties pourront dire au passé enterré : « de mon temps on ne pouvait pas faire tout ça et la délation a emmené des gens au ... », eh oui, Bobonne croyait qu’elle ne vivrait pas de guerre. Raté !

Voilà , votre blogueuse a survolé à peu près tous les sujets de société essentiels (adjectif sujet à caution en ce qui concerne l’art) du moment, vous en voyez d’autres ?

L’avenir est souvent pire mais il faut croire le contraire ...

Et, bonne année avec l’espoir d’un graphique d’infection qui plonge définitivement vers le zéro comme l’illustration ...

*Ultracrépidarisme :  comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée (merci à Bobonne Gene qui maintient mon intellect, relisez son billet blanc).
Il y a un an, était également prévu de publier ça : moins de sous-alimentés ça reste beaucoup trop d’autant que la terre peut (toujours) subvenir à ses besoins alimentaires.

Oui, même ça je voulais l’écrire …

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