juillet 2017

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31/07/2017

Semaine S-11 : Mon beau miroir ...

miroir.jpgDans la maison de maître familiale construite en 1898, les miroirs avaient une place de choix sans doute décidée par mon arrière-grand-mère et la mode de l’époque.
Totalement ceints d’encadrement plus ou moins mouluré et/ou doré, les trumeaux de cheminée des belles pièces en étaient décorés offrant un contraste plus aérien au manteau habillé de lourds marbres travaillés qui entouraient le foyer soumis à leur pied.

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24/07/2017

Semaine S-12 : Femme sous pub imposée.

tshirt.jpgQuand j’étais jeune, les "réclames", c’était plutôt marrant, les pignons peints des maisons nous distrayaient durant les voyages en voiture toujours trop longs à notre goût, dans les magazines il y avait de chouettes dessins et mises en scène et celles d’avant-film au cinéma servaient d’apéritif agréable au moment impatiemment attendu où le lion allait rugir !
Il ne faut pas croire que les publicitaires étaient en reste de ruse pour capter l’achat de la ménagère, déjà à l’époque, ils se servaient des enfants.

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18/07/2017

Semaine S-13 : Quand la musique est bonne !

chien-musique.JPGDans la maison familiale, il y avait un joli piano droit laqué noir muni de deux paires de chandeliers vaillamment monté au deuxième étage mais que personne n’avait jamais eu le courage de redescendre.
Installé dans ma chambre, je pouvais donc en jouer de manière totalement inculte une fois les trois morceaux que connaissait mon père acquis. J’avais créé mes propres partitions en marquant chaque touche d’une couleur au feutre afin de pouvoir rejouer mes sublimes créations depuis le petit carnet où je les notais consciencieusement.

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10/07/2017

Semaine S-14 : Notre tante Gaby à tous

gabrielle.jpgNuméro trois d’une fratrie de six, ma marraine Gabrielle était une très jolie brunette aux fossettes et sourire ravageurs, son optimisme jamais affecté par ses nombreux accidents et autres mehins* récurrents dont le premier, les freins de son vélo qui lâchèrent dans la très pentue rue familiale, lui occasionna une rencontre désagréable avec un mur et une fracture du crâne qui lui laissa des céphalées régulières à vie, ce qui lui valut le surnom d’Harbouya**.

Ma grand-mère paternelle étant décédée jeune en 39, elle s’occupa de ses frères dès 18 ans pendant la guerre en plus, sa grande sœur ayant peu la fibre maternelle. Accessoirement, elle sauva le p’tit Jojo, mon père, suspendu, au bord du lâchage, au-dessus des escaliers par ses trois frangins sans doute irrités par le cadet !
Elle trouva néanmoins le temps de poursuivre ses études et devint assistante sociale, métier combien prédestiné pour cette altruiste intrinsèque.

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